Bonjour à tous,
Je poste ce message pour vous faire part d'un projet qui me tiens à cœur depuis un bout de temps maintenant. Voici un synopsis de l'un de mes scénarios bêteçus pour mes amis avec lesquels je joue de plus en plus régulièrement. Je vous demande de me dire ce que vous pensez de mon style d'écriture (trop lourd, trop lent, pas assez énergique, etc.) Bref, vous l'avez compris, donnez vos avis car j'aimerais réaliser une chronique qui conterai la vie de Dàin Pied-de-Fer, plus précisément ses premiers jours en tant que Roi sous la Montagne.
Voilà, allez-y lâchez-vous (soyez pas trop dur quand même)
Merci d'avance et à bientôt
"La Forêt Noire, année 2943 du Troisième Age.
Une brise glaciale parcouru le camp des elfes sylvestres, les tentes se plièrent, les soldats courbaient la tête afin de se protéger de la fureur des éléments. Au centre du campement se dressait la tente de Thranduil. Le roi des elfes, ainsi que son état-major, fixait la carte de la région. Tous avaient une mine des plus graves, au bout d’un moment, le roi leva la tête pour s’adresser à ces officiers :
- Nous n’avons pas le choix, nous n’avons que deux options : la victoire ou la mort !!!
- Pour Thranduil !!!!!!!! Hurlèrent les elfes en dégainant leurs lames.
Soudain, un rire éclata, un rire cruel et sinistre. L’assemblée Elfique se raidit et porta toute son attention sur la provenance du rire : c’était un émissaire de l’Ennemi, il était entièrement vêtu d’une longue tunique noir et encapuchonnée de sorte qu’on ne voyait pas son visage. Seuls ses yeux brillaient tels les feux ardents de la Montagne du Destin.
- Dois-je comprendre, seigneur Thranduil, que vous rejetez nos généreuses propositions ?
- Des généreuses propositions ?! Vous nous demandez de déposer nos armes, de jurer fidélité à Sauron ainsi que de verser un tribut annuel de 100 jeunes elfes pour que vous les fassiez travailler comme des esclaves dans vos sinistres mines des plaines de Gorgoroth ?! Oui, je les refuse !!!
- Vous avez aussi oublié l’or et les joyaux à verser annuellement à notre Seigneur Sauron le Grand ! lança l’émissaire sur un ton narquois.
- Dehors, hors de notre vue vil serviteur des ténèbres ! lança l’un des officiers.
- Avant de partir, je voudrais vous montrer quelque chose, seigneur Thranduil. Venez avec moi, avec la garde qu’il vous sied, je ne vous tends aucun piège …
Le roi accepta de suivre l’émissaire qui l’emmena dehors, les ténèbres de la nuit les entouraient, au loin, on entendait le grondement du tonnerre. Les torches rougeoyaient et éclairaient de leurs pâles lueurs les allées du campement. Thranduil regarda le camp et ses guerriers qui vaquaient à leurs occupations. Une fois les tentes dépassées, ils arrivèrent devant les palissades. Les gardes elfes étaient en alertes, scrutant l’obscurité. L’émissaire se pencha en avant et renifla l’air, comme pour vérifier si quelque chose était bien en place.
- Que voyez-vous seigneur Thranduil ? lui désignant l’obscurité.
Le roi scruta l’obscurité avec attention, à la recherche du moindre détail, mais il ne vit rien.
- Que suis-je censé voir ?
Le serviteur de l’Ennemi murmura quelques phrases inaudibles mais le seigneur de la Forêt Noire comprit qu’il parlait en langue noire du Mordor. Soudain, un éclair déchira et éclaira la nuit, on y vit comme en plein jour et les elfes virent quelque chose qui n’était pas censé être là et qui les glacèrent d’effroi : une immense armée leur faisaient face, brandissant leurs lances, hurlant leur haine sur les Premiers-Nés. Thranduil voulut attraper l’émissaire mais à sa grande stupéfaction, il avait disparu !
- Comment une telle armée a pu s’approcher sans que nous le sachions ?? demanda un officier elfe.
- Le Seigneur de la Tour Sombre connait de nombreux sorts et maléfices pour nous duper. Il est fort probable qu’ils en ont usé ici.
- Que devons-nous faire mon seigneur ?
- Nous allons leur montrer comment nous accueillons des intrus sur nos territoires ! Aux armes guerriers !!!!
Et c’est ainsi que le combat commença, les hordes du Mordor se lancèrent à l’assaut du camp des Eldars. Les arcs elfiques entamèrent leur chant de mort, les cors sonnaient, le sol tremblait sous les assauts répétés des forces du Mal. Les elfes résistaient tant bien que mal, mais ils savaient qu’ils ne tiendraient pas éternellement. En son for intérieur, Thranduil espérait que Dàin Pied-de-Fer avait reçu son message. Tous leurs espoirs étaient maintenant tournés vers la Montagne Solitaire …"